Jour 6 samedi 25 octobre.
Bonjour à tous.
Eté indien à la japonaise aujourd'hui à Ojiya, avec des températures dépassant les 25 °C.
Des conditions météos parfaites,
pour une chasse aux koï en claquettes !!!
Le rendez-vous pris hier soir chez Isa étant fixé à 10 H ce matin, nous démarrons la journée avec un petit échauffement des yeux chez Daïnichi.
Futoshi MANO nous guide dans les différentes serres.
Shigeru son frère cadet, trie les tosaïs showas récemment rentrés d'étang.
Peu de nisaïs ont été pêchés à cause du retard pris sur la construction de la nouvelle serre ( et oui,,, encore une nouvelle serre pour Daïnichi ) qui servira à l'hivernage des tosaïs.
Toutefois, 3 bassins accueillent un lot de nisaïs en vente.
Et la qualité est,,, OUFFF,,, pas grand chose à dire !
La Daïnichi Koï Farm a bel et bien réussi son envol vers le haut de gamme ultime, et croise désormais à des hauteurs stratosphériques, qu'aucun autre breeder de Niigata ne lui dispute.
J'y ai demandé 2 prix de nisaïs, et,,, j'ai toussé.
Voici l'un d'eux.
L'echauffement terminé, nous filons à notre rendez-vous, Isa Koï Farm.
Notre caméraman s'y fait un plaisir, peu raisonnable, mais tellement bon.
Avec cette magnifique femelle kindaï showa de 2 étés.
J'attends déjà avec impatience de voir son évolution future.
Félicitations François.
L'Oasis et Normandie Koï s'y partagent un bassin de sansaïs showas, que vous retrouverez chez eux pour les porte-ouvertes d'automne.
Un très joli coup, sur des koïs haut-de-gammes très intéressants, grâce au volume acheté.
Vient l'heure de quitter la Isa Koï Farm, de déjeuner, puis, d'une visite à la Yamazaki Koï Farm.
J'y sélectionne les nisaïs ci-dessous à très bon prix.
Dont quelques jolis irenaga-goïs ( koïs voilés ) de belle taille, et quelques spécialités de la ferme: des doitu-hariwakes.
Dans les bassins de sansaïs, je choisis un shusui voilé, un aka-matsuba, un ginrin ochibashigure et un ginrin benigoï voilé.
Ils mesurent tous autour de 50 cm.
Dans la serre qui abrite les yonsaïs et gosaïs mais aussi d'autres sansaïs, nous inspectons quelques sujets.
Hormis quelques options mises, nous n'y prenons rien pour le moment.
Même pas ce superbe aï-goromo mâle, un vrai dandy !
Nous rendons visite ensuite à Hirasawa-san, à la Marusei Koï Farm, mais juste pour y prendre la température et un rendez-vous pour demain.
La journée se termine une nouvelle fois chez Chogoro.
Un autre koï que j'avais commandé il y a quelques mois y est enfin visible.
Il s'agit, ni plus ni moins que du meilleur yonsaï de la ferme. Excusez du peu.
Nabuaki Hiroï me fait une fleur sans pareil. Alors malgré le prix élevé, j'accepte son offre très, très volontier.
Ce genre de koï n'est pas vendu par les breeders habituellement.
Cela faisait plusieurs années déjà que je sollicitais Hiroï-san pour avoir ce genre de koï.
La patience a enfin payé, car après avoir acheté un de ses 2 tops sansaïs femelles avant-hier soir, ainsi que son meilleur géniteur mâle de 3 étés, maintenant, j'ai droit à ce nouveau purachina magique.
Je lui suis très reconnaissant, et j'espère pouvoir trouver un client qui saura prendre soin d'elle, et prêt à payer le prix de cette exception.
0 défaut ! 69 cm ! Un vrai concentré de purachina "powered by Chogoro".
La voici dans son dernier bassin japonais.
Désolé pour la qualité des photos, mais elle était un peu nerveuse, donc nous n'avons pris aucun risque.
A demain.